Sculpter la vie me prendra toute la vie

La danse, la maternité, l’amour, la complicité, la tendresse, la maladie, la peur de la vieillesse, de la disparition.
Toutes ces expériences de vie s’accumulent comme des strates d’argile. Je laisse mes mains puiser dans celles-ci. Avec l’expérience de la douleur, j’ai intégré la mémoire des muscles, des ligaments, des tendons… La mémoire du corps.

Et puis, dans mon processus de création, il y a souvent l’accident. La chute qui emmène la pièce ailleurs. Me laisser guider et apprendre à accueillir. Cet ailleurs est toujours intéressant.

Je ne sculpte pas le réel. Je sculpte l’intime. J’offre mon univers intérieur où les personnages flottent comme dans un tableau de Chagall.

Lorsqu’un danseur ou une danseuse monte sur scène, les heures de labeur, de douleur s’évanouissent. Seuls la légèreté, la grâce, la beauté sont offerts au spectateur. J’ai envie d’offrir à l’amateur de sculpture du beau, de la joie, de la tendresse et de l’amour. Venez toucher et être touché par mes sculptures.

Lili